LOUISE DESPONT

 

Louise Despont est née en 1983 à New York; elle vit et travaille à New York et à Bali, en Indonésie. Depuis qu’elle a découvert le potentiel de travailler avec des crayons et des pochoirs architecturaux sur papier, Despont a adopté un processus intuitif dans lequel elle permet à ses dessins de se développer à mesure qu’elle les crée, résultant en un objet presque dévotionnel composé de couleurs et de formes denses.

Source: Louise Despont, Art21

Rogan Brown

Inspiré de la nature, Rogan Brown découpe sans relâche le papier pour créer des formes organiques d’une grande délicatesse.

Du microscopique au macroscopique, il traduit sa vision de cellules biologiques ou cartographie des volumes géologiques. S’inspirant de dessinateurs scientifiques comme Hernst Haeckel, ses oeuvres requièrent une grande préparation, et une fois terminées, sont comme des fossiles traduisant ce long et complexe processus créatif. Le choix même du medium est significatif pour lui. Le papier lui permet de retranscrire la délicatesse et la durabilité qu’il voit dans la nature.

 « The tree which moves some to tears of joy is in the eyes of others only a green thing that stands in the way. Some see Nature all ridicule and deformity…and some scarce see Nature at all. But to the eyes of a man of Imagination, Nature is Imagination itself. » William Blake

Source : CT/Collectif Textile, Colossal, Rogan Brown

Angela Glajcar

Angela GLAJCAR commente son œuvre personnelle en ces termes :

 « Mon intention est de créer des espaces qui se démarquent de notre environnement surchargé en stimuli sensoriels ». 

A propos d'une installation d'Angela GLAJCAR, Barbara AUER écrit : « Voici le lieu du calme, du refuge, de la contemplation. Loin de notre monde haut en couleurs, criard et consumériste, avec son déluge permanent d'excitations et de distractions qui vous tiraillent l'attention et l'esprit, nous vivons ici clarté, beauté, harmonie. Captivées par la présence physique de la sculpture, nos pensées s'orientent sans que nous le remarquions vers la question centrale de l'existence humaine, celle du devenir et de la mort. »

Source: Rémy Trevisan, Andrea Andrelucci, Angela Glajcar

Xia Zhang

Anchored  - Xia Zhang 
Céramique, métal, papier, fil rouge, objet trouvé. 2013
Source: Xia Zhang

Myriam Dion

Cahier des fins de semaine de décembre 2012
Papier journaux découpés à l'exact
Centre d'artistes Diagonale

Cahier du week-end, samedi 7 avril  2012
Papier journaux découpés à l'exact
Galerie de l'UQAM

Artiste canadienne, Myriam Dion transforme des pages de journaux en oeuvres d'art en dentelles. Armée d’un simple cutter, l'artiste métamorphose les unes de quotidiens. Elle les découpe, les cisèle, les dissèque, réalisant des broderies d’une finesse extrême. 

"Le journal est le réceptacle d’un flux constant et perpétuel d’informations et d’actualités, il reflète le rythme de vie effarant de la ville", explique Myriam Dion sur le site de la Maison du développement durable (Montréal), où ses œuvres ont été exposées cette année. "En ajourant le papier journal, je retire ce rythme, soustrais l’information et me positionne en marge d’une société de vitesse, de rendement, de consommation, de production, de technologie, de performance et d’efficacité".

Myriam Dion, qui poursuit sa maîtrise en arts visuels et médiatiques à l'université du Québec à Montréal, expose actuellement à Miami et à Toronto.

Source: Myriam Dion, Le Nouvelliste

Tomoko Shioyasu

Tomoko Shioyasu crée des sculptures tridimensionnelles : le papier finement découpé, la lumière et l’air. Elle tente de créer un nouvel espace à travers une image forte et énergique de la vie, la vie qui jaillit avec assez d'énergie pour se faire entendre.

Source: Colossal

Zhu Jinshi

L’installation «Boat» de Zhu Jinshi, a été présentée à Londres en Mars 2013. C’est une structure de 12 mètres en forme de bateau, constituée de 8000 feuilles de papier de riz, 800 bambous et du coton.
Source: One360, Colossal, CollabCubed

Sachiko Abe

 

Environnée de blancheur, Sachiko Abe découpe inlassablement et méthodiquement de fines bandes de papier. Le temps s’écoule et se matérialise peu à peu par l’accumulation des rubans nés du mouvement des ciseaux. Une scène magique et intime que nul bruit ne vient troubler, excepté celui des lames sur la feuille.

Source: Centre Pompidou-Metz, Collectif Textile