Lalie Douglas "Broken Land: Histoires Contées et Racontées"
30
novembre 2014 au 8 février 2015
Maison
des arts de Laval – Salle Alfred-Pellan
Le titre
de l’exposition « Broken Land : histoires contées et racontées » est venu à
Lalie Douglas lors d’une résidence à Brooklyn. Le nom de ce quartier
new-yorkais est tiré du néerlandais « breuckelen » qui signifie littéralement «
terre brisée ». C’est à partir de cette évocation que l’artiste présente des
fragments de récits à nous raconter.
Chaque
nouvelle version est soumise à l’imagination de l’artiste et à l’interprétation
du visiteur. Dessins, gravures, sculptures et animations composent un
environnement à la fois ludique et menaçant, à l’image des contes de notre
enfance. Dans cette mise en abyme, à travers la répétition et les variations
d’échelle, le visiteur est transporté vers le monde intérieur de l’artiste
débordant d’histoires à réinventer.
― Jasmine
Colizza, muséologue-responsable arts visuels
Dans
Broken Land : histoires contées et racontées, l’artiste Lalie Douglas invente
un monde à la fois familier et étrange, où les environnements domestiques et
naturels entrent en collision dans une expression métaphorique d’une
catastrophe imminente. À première vue, tout semble parfait, mais une étrange
dissonance imprègne ces mondes intérieurs et extérieurs. Avec un vocabulaire
visuel qui se meut avec fluidité entre 2D et 3D — dessin, gravure, animation
image par image et modèles réduits — Lalie Douglas affiche une polyvalence et
une prouesse matérielle qui caractérisent sa pratique créative. Comme ce fut le
cas lors de ses œuvres précédentes, cette exposition reprend un certain nombre
de thèmes incontournables tels l’utilisation de la miniature comme une
métaphore de l’intériorité; la notion de récits vagues ou non résolus qui
déclenche notre tendance à tracer des lignes entre deux points, c’est-à-dire, à
inventer des histoires en établissant des relations entre éléments; et « la
puissance du faux » pour révéler la vérité.
― Barbara Wisnoski,
commissaire