Le blog visuel de Marie-Andrée Côté

jeudi 25 février 2021

LOU LYNN - Prix Saidye-Bronfman














" L’œuvre de Lou Lynn est caractérisée par un savoir-faire extraordinaire se manifestant par une maîtrise des technologies et des matériaux pertinents, par une attention portée à tous les aspects de la production et de la présentation, par un intérêt permanent dans les outils et les instruments associés à l’histoire de l’artisanat et de la fabrication, et par une capacité à insuffler une présence dans les formes.

Non seulement ses œuvres nous attirent et nous invitent à admirer leur facture ingénieuse et esthétiquement plaisante, mais elles nous font également réfléchir sur notre passé en tant que créateurs et sur le travail coordonné de la main, de l’esprit et du corps pour créer les objets beaux et fonctionnels qui enrichissent notre monde. »


mardi 16 février 2021

ELSA SAHAL

 








"Souvent avec ironie et effronterie, Elsa Sahal questionne les principes de la sculpture mais aussi les thèmes modernes de l’art dont elle tire de multiples références. Elle interroge les modalités de représentation du corps féminin ainsi
que les clichés véhiculés par le genre. Ses figures jouent de l’ambiguïté, mêlant souvent attributs féminins et formes phalliques."

jeudi 4 février 2021

RACHAEL LOUISE BAILEY





"Global  est une sculpture qui s’apparente à une balle flottante de deux mètres de diamètre composée de matières polluantes ramassées dans la mer. Rachael Louise Bailey collectionne ainsi ces objets issus de la pollution marine depuis 2016. Elle collecte en particulier les chambres à air de voitures qui ont été recyclées et reconditionnées avant d’être utilisées dans la culture industrielle de l’huître. Ce plastique est régurgité par la mer. Rachael Louise Bailey donne une nouvelle importance à ces objets fragmentés et les regroupe  sous la forme des Black Stuff – les choses noires. Global fait partie de cette série aux sensibilités écologiques. L’artiste a noué ici plus de 3,5 kilomètres de chambre à air qu’elle enroule sur elles-mêmes pour former cette grosse boule de pollution qui ne cesse de grandir et dont nous semblons devenir prisonniers. Telle une machine infernale qu’il est impossible de stopper." Fondation François Schneider