Le blog visuel de Marie-Andrée Côté

mardi 16 décembre 2014

Lalie Douglas




















































Lalie Douglas "Broken Land: Histoires Contées et Racontées"
30 novembre 2014 au 8 février 2015

Maison des arts de Laval – Salle Alfred-Pellan


Le titre de l’exposition « Broken Land : histoires contées et racontées » est venu à Lalie Douglas lors d’une résidence à Brooklyn. Le nom de ce quartier new-yorkais est tiré du néerlandais « breuckelen » qui signifie littéralement « terre brisée ». C’est à partir de cette évocation que l’artiste présente des fragments de récits à nous raconter.
Chaque nouvelle version est soumise à l’imagination de l’artiste et à l’interprétation du visiteur. Dessins, gravures, sculptures et animations composent un environnement à la fois ludique et menaçant, à l’image des contes de notre enfance. Dans cette mise en abyme, à travers la répétition et les variations d’échelle, le visiteur est transporté vers le monde intérieur de l’artiste débordant d’histoires à réinventer.

Jasmine Colizza, muséologue-responsable arts visuels

Dans Broken Land : histoires contées et racontées, l’artiste Lalie Douglas invente un monde à la fois familier et étrange, où les environnements domestiques et naturels entrent en collision dans une expression métaphorique d’une catastrophe imminente. À première vue, tout semble parfait, mais une étrange dissonance imprègne ces mondes intérieurs et extérieurs. Avec un vocabulaire visuel qui se meut avec fluidité entre 2D et 3D — dessin, gravure, animation image par image et modèles réduits — Lalie Douglas affiche une polyvalence et une prouesse matérielle qui caractérisent sa pratique créative. Comme ce fut le cas lors de ses œuvres précédentes, cette exposition reprend un certain nombre de thèmes incontournables tels l’utilisation de la miniature comme une métaphore de l’intériorité; la notion de récits vagues ou non résolus qui déclenche notre tendance à tracer des lignes entre deux points, c’est-à-dire, à inventer des histoires en établissant des relations entre éléments; et « la puissance du faux » pour révéler la vérité.
Barbara Wisnoski, commissaire

dimanche 30 novembre 2014

Teresita Fernandez


































Teresita Fernandez   
à la galerie Almine Rech Gallery du 14 novembre au 20 décembre 2014.

Teresita Fernandez puise dans les substances minérales de la terre et les matériaux industriels pour créer ses paysages, sous forme de sculptures-installations.
Entre abstraction et figuration, formes organiques et métalliques, cette artiste de Brooklyn (New York(, représentée à Paris par la galerie Almine Rech, explore les relations entre le naturel et l'artificiel, la présence et l'absence par des jeux de transparence avec les éléments, nuages, eau, feu,pierre ou arbres.
Une autre article sur Teresita Fernandez : Murmure visible


lundi 17 novembre 2014

Angela Glajcar










Angela GLAJCAR commente son œuvre personnelle en ces termes :

 « Mon intention est de créer des espaces qui se démarquent de notre environnement surchargé en stimuli sensoriels ». 
A propos d'une installation d'Angela GLAJCAR, Barbara AUER écrit : « Voici le lieu du calme, du refuge, de la contemplation. Loin de notre monde haut en couleurs, criard et consumériste, avec son déluge permanent d'excitations et de distractions qui vous tiraillent l'attention et l'esprit, nous vivons ici clarté, beauté, harmonie. Captivées par la présence physique de la sculpture, nos pensées s'orientent sans que nous le remarquions vers la question centrale de l'existence humaine, celle du devenir et de la mort. »

samedi 8 novembre 2014

TAKEUCHI Kouzo







TAKEUCHI Kouzo

Kozo Takeuchi, artiste Japonais à la production multiple. Il passe de la céramique utilitaire, aux vases et objets sculptures.

Son travail  est basé sur un principe d'accumulation d'une même forme, à partir d'une porcelaine moulée dans des tubes de section carrée et cassée arbitrairement avant cuisson. Les objets réalisés prennent des formes mi-futuristes, mi-nostalgiques des ruines Mayas.


samedi 1 novembre 2014

Polymorph de Jenny Sabin















Fabriqués à l’aide d’une imprimante 3D, 1300 modules de céramique s’imbriquent les uns dans les autres pour composer un volume retenu par des fils tendus à plusieurs mètres au-dessus du sol. L’Américaine s’intéresse aux relations qu’entretient l’architecture avec les mathématiques et les sciences, particulièrement la biologie. Le projet présenté analyse le passage entre le design numérique et sa matérialisation. Il montre un réseau de branchements directement inspiré du comportement cellulaire.

mardi 21 octobre 2014

Ai Weiwei expose à Alcatraz








































Sur l'île pénitentiaire au large de San Francisco, l'artiste chinois expose, à partir du 27 septembre et jusqu'au 26 avril 2015, une série d'installations dont une galerie de portraits de détenus réalisés avec des Lego.

- Les pièces de l'hôpital, habituellement fermées au public, où Weiwei a installé dans les sanitaires toilettes, lavabos, baignoires,des bouquets de fleurs en céramiques blanche, baignées d'une lumière étrange, double symbole des fleurs envoyées aux détenus malades et de la campagne des cent fleurs en Chine, période d'ouverture à la suite de laquelle ceux qui s'étaient imprudemment découverts furent violemment réprimés.

Source: CFile, 

dimanche 19 octobre 2014

Martine Schildge


































Les installations de Martine Schildge font toujours corps avec l’espace. Dans un premier temps, l’artiste s’approprie le lieu et son histoire (carnets de croquis, photographies) et y intègre ensuite mentalement ses formes imaginaires. Verre, céramique, œuvres cousues main et brodées avec diverses matières : tulle, feutre, gaz, organdi, molleton…, de couleur blanche, suscitent toutes sortes d’interrogations et d’émotions.