Le blog visuel de Marie-Andrée Côté

mardi 31 décembre 2013

Ruth Asawa (1926-2013)











 "Née en Californie en 1926, Ruth Asawa, qui était d'origine Japonaise fut arrêtée et envoyée dans un camp d'internement en 1942: c'est là, alors que ses droits élémentaires lui sont retirés (ainsi que sa famille, dont elle est séparée) qu'elle commence à s'intéresser à l'art, étudie avec des artistes internés comme elle et devient la rédactrice en chef du magazine annuel publié par l'école du camp. Lorsqu'elle désire poursuivre ses études tout en travaillant comme domestique, le collège de Milwaukee, où elle a pu déménager grâce au soutien d'une association Quaker, la refuse et c'est ainsi qu'elle se retrouve au Black Mountain College dans ses années fastes, entre 1946-9, avec Albers, Merce Cunningham, Bucky Fuller (qui sera témoin à son mariage avec Albert Lanier, un artiste, qui n'est pas japonais, ) et y est l'une des seules artistes d'origine asiatique- et femme. 

Elle apprend le crochet et adapte cette technique au fil de fer -elle utilisera aussi le fil de cuivre,de laiton, d'aluminium - galvanisé, oxydé... - produisant des sculptures qui se font... en se faisant, se développant dans l'espace au cours de la pratique, pour être accrochées en suspension. Ces lignes, ces dessins ou plutôt, ces "boucles" dans l'espace sont a considérer dans le même temps que les sculpteurs- mâles, modernistes- américains comme David Smith, Calder, Noguchi ou Richard Lippold s'inspirent des travaux de soudure du métal de Gonzalez et de Picasso (cf. les travaux de Carmen Gimenez et son exposition au Guggenheim, il y a vingt ans...). Sauf que Ruth Asawa se réfère au tricot et à la couture, aux "travaux manuels". Et qu'elle détourne la relation de frontalité à la sculpture sur (ou sans) socle en suspendant ses pièces, qui sont vues par dessous. 
Incluse dans la plupart des histoires de la sculpture moderne, Asawa n'a pourtant pas bénéficié d'énormément d'expos perso (1973... et 2006); du moins jusqu'à une période récente, de "redécouverte", notamment chez Christie's en mai dernier. Elle a cependant reçu nombre de commandes publiques et  s'est beaucoup investie dans la création de programmes éducatifs intégrant la discussion avec les artistes, ainsi que les pratiques de l'art et du jardinage : l'une de ces écoles, à San Francisco, a d'ailleurs été nommée la "Ruth Asawa School". Elle a également participé à nombre de commissions chargées des fonds publics de l'art (pour la santé mentale, California arts council, NEA..)"

vendredi 20 décembre 2013

Kohei Nawa






Dévoilée à l’Aichi Triennale 2013, l’installation de l’artiste japonais Kohei Nawa,  propose un voyage étonnant dans une salle plongée dans le noir avec une mise en lumière des nuages. Ces derniers sont réalisés grâce à un mélange de détergents, de glycérine et d’eau, créant une mousse suffisamment rigide pour que les nuages conservent une forme verticale, tout en restant assez fragiles pour être manipulés et désintégrés. Ça donne terriblement envie de toucher !


mardi 17 décembre 2013

Myeongbeom Kim





L’artiste Coréen Kim Myeongbeom est né à Séoul. Après avoir étudié la sculpture à l’Université de Séoul, il complète ses études à l’Institut des Beaux-Arts de Chicago et devient rapidement un sculpteur assez connu grâce à un style surréaliste et provocateur, en utilisant en particulier des éléments déjà présents dans la nature. L’artiste utilise abondamment l’équilibre et la suspension dans ses oeuvres, pour explorer le frontière entre la naturalité et l’artificialité. Un travail intéressant dans la grande tradition de l’art surréaliste.


Source: Myeongbeom Kim, orgone design

dimanche 8 décembre 2013

Soo Sunny Park
































Soo Sunny Park: Unwoven Light from Walley Films on Vimeo.

Unwoven Light

Cette merveilleuse installation baptisée « Unwoven Light » de l’artiste Soo Sunny Park, est exposée à la Rice Gallery de Houston au Texas.
L’oeuvre, composée de sept modules, est installée dans l’ensemble de la galerie.

mardi 3 décembre 2013

Marcel Marois



























M. Marois reçoit le Prix Hommage en métiers d’art, qui souligne l’immense talent de ce créateur et l’apport significatif de l’ensemble de son œuvre à son champ disciplinaire, sa contribution notoire au milieu des métiers d’art, la reconnaissance que ses pairs lui ont témoignée tout au long de sa remarquable carrière ainsi que le rayonnement exemplaire de la carrière de M. Marois aux niveaux national et international. Ce prix souligne l’excellence d’un artisan créateur en pratique depuis plus de 10 ans dans les régions de Québec et de Chaudière-Appalaches.

Source: Galerie Roger Bellemare, Maison des métiers d'art du Québec

Nedko Solakov


























Scoop.itSource: Nedko Solakov, Scoop.it